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Plæygirl, le quatrième album studio de MØ, marque un moment de réinvention et de réintroduction. À travers ces 11 titres, la chanteuse et auteure-compositrice danoise ajoute de nouvelles textures exaltantes à son approche sonore déjà éprouvée, en creusant plus profondément en elle-même dans une quête de libération totale. La musique de MØ a toujours été aussi viscérale que plaisante à écouter, mais les sons luxuriants et acérés de Plæygirl représentent un sommet dans sa carrière déjà impressionnante, dix ans après son premier album marquant, No Mythologies to Follow. C’est une musique qui fait vibrer le dancefloor, imprégnée de cette intensité émotionnelle qui a toujours rendu sa discographie aussi immersive.
Le travail sur Plæygirl a véritablement commencé fin 2022, soit neuf mois après la sortie de l’iridescent et délicat Motordrome. « D’habitude, quand j’écris un album, je commence déjà le suivant pendant que je termine le précédent », explique MØ. Mais les conditions émotionnelles intenses dans lesquelles Motordrome a été créé ont nécessité un processus créatif différent cette fois-ci. « Pendant Motordrome, je sortais d’une période où j’avais subi une réaction de stress et pris du recul par rapport à ma carrière », raconte-t-elle. « Donc, quand j’ai commencé à écrire Plæygirl, je voulais m’amuser, mais de façon sincère. Je voulais simplement faire de la musique qui me ressemble — une musique qui respire la liberté. »
Après une longue phase de maquettes, MØ rencontre le producteur exécutif de Plæygirl, Nick Sylvester (The Dare, Shamir), lors d’un séjour à Los Angeles. Immédiatement, une alchimie créative naît entre eux. « On a eu de très bonnes conversations, il parlait beaucoup de sa philosophie du processus créatif — et ça résonnait parfaitement avec mes propres réflexions », dit-elle. Le choix de collaborer avec un seul producteur, contrairement aux albums plus collaboratifs Motordrome et Forever Neverland, s’inscrit dans cette volonté de renaissance artistique que représente Plæygirl : « Je pense que Nick est un véritable génie, et j’étais très enthousiaste à l’idée de travailler avec une seule personne pour tout ce disque. »