Nia Archives n’est pas intéressée par être un concept figé. Depuis son émergence en 2020, cette productrice, DJ, chanteuse et compositrice de 24 ans est à l’avant-garde de la nouvelle ère de la jungle. Cette artiste née à Bradford et élevée à Leeds s’est notamment classée troisième dans le prestigieux BBC Sound Poll pour 2023, a été nominée pour le prix Rising Star des Brit Awards et a remporté des prix au DJ Mag, au NME, aux MOBOs et aux Artist and Manager Awards. Elle a également fait le tour du monde – en Amérique du Nord, en Europe ou en Asie – et a même ouvert un concert à Londres dans le cadre d’un petit quelque chose intitulé Beyoncé’s Renaissance World Tour. Elle est également réputée pour son sens de la fête, avec des reprises à Glastonbury, au Warehouse Project et sa propre journée Bad Gyalz. Elle a réalisé des remixes officiels pour des artistes comme Jorja Smith, a connu un énorme succès estival avec sa reprise de la chanson « Off Wiv Ya Headz » des Yeah Yeah Yeahs et a travaillé avec des marques telles que Corteiz, Nike, Flannels, Burberry, FIFA et Apple. En seulement trois ans, on peut dire que Nia Archives est devenue un nom incontournable de la dance music.

Sur Silence Is Loud, son premier album très attendu, Nia Archives fait preuve d’une liberté enthousiasmante en cherchant à faire de la musique pour l’après-rave. En travaillant avec Ethan P. Flynn (connu pour son travail avec FKA twigs et David Byrne), Nia veut que Silence Is Loud soit considéré comme une œuvre à part entière, « plus axée sur les chansons, avec des sons intéressants sur de la jungle ». Cela signifie que ce disque rassemble de la Britpop lugubre, de la Motown chaleureuse, de l’indie planante, un amour pour Aha Shake Heartbreak des Kings of Leon, de l’IDM scintillante, du Madchester, du rock classique, du hardcore old skool et plus encore, tissés et fusionnés dans sa tapisserie ragga et junglist, le tout enrobé de sentiments, imprégné de son lyrisme d’autrice-compositrice sur la solitude, les relations, la famille, la traversée de la vingtaine, et le potentiel intense de lu pouvoir du silence.

Se situant entre la mélancolie et l’euphorie, le travail de Nia est toujours un instantané de l’endroit où elle se trouve au moment où elle le fait. Ce n’est peut-être pas le premier album que vous attendiez, mais c’est ce qui rend Silence Is Loud si spécial. Nia Archives a appris les règles de son univers et n’a pas peur de les briser, poussant la jungle et elle-même vers de nouveaux territoires inexplorés qui, à leur tour, s’inscrivent dans l’histoire des grands noms de la dance music britannique. Plus encore, elle s’inscrit fermement dans cette lignée.

English

Nia Archives is not interested in being one fixed thing. Since emerging in 2020, the 24-year-old producer, DJ, singer and songwriter has been at the forefront of the latest era of jungle. The Bradford-born, Leeds-raised artist has garnered accolades including placing third in the prestigious BBC Sound Poll for 2023, alongside a nomination for the Brit Awards’ Rising Star prize, plus wins at the DJ Mag, NME, the MOBOs and Artist and Manager Awards. She has also toured the world – be it North America, Europe or Asia – and even opened a show in London as part of a little something called Beyoncé’s Renaissance World Tour. She’s renowned as a party-starter in her own right, too, with takeovers at Glastonbury, Warehouse Project and her own Bad Gyalz day event. She’s done official remixes for the likes of Jorja Smith, had a huge summer hit with her Yeah Yeah Yeahs rework ‘Off Wiv Ya Headz’, and worked with brands like Corteiz, Nike, Flannels, Burberry, FIFA and Apple. In just three years, it’s fair to say that Nia Archives has become a need-to-know name in dance music.

On Silence Is Loud, her much-anticipated debut album, Nia Archives sounds thrillingly free as she looks to make music for beyond the rave. Working with Ethan P. Flynn (known for his work with FKA twigs and David Byrne) Nia is intent that Silence Is Loud is taken in as a full body of work of something “more song-focussed, putting interesting sounds on jungle.” It means that this is a record which finds gloomy Britpop, warm Motown, soaring indie, a love for Kings of Leon’s Aha Shake Heartbreak, skittering IDM, Madchester, classic rock, old skool hardcore and more, woven and fused into her ragga and junglist tapestry, all layered with feeling, imbued with her songwriterly lyricism about loneliness, relationships, family, navigating her 20s, and the intense potential power of silence.

Sitting in the push and pull between melancholy and euphoria, Nia’s work is always a snapshot of where she’s at when she’s making it. This might not be the debut album you were expecting, but that’s what makes Silence Is Loud so special. Nia Archives has learned the rules of her sound, and is unafraid to break them, pushing jungle and herself into new, unchartered territories that, in turn, go some way to map the history of the greats of British dance music. More than that, it plants her firmly in that lineage.