Lake Street Dive
Lake Street Dive ont repoussé les limites de la pop en en faisant une force de rassemblement. Leur son éclectique — un mélange audacieux et totalement original de soul, folk, jazz, pop classique et bien plus encore — s’accompagne d’un esprit d’ouverture qui a fait d’eux un groupe de scène très aimé, réputé pour créer une vraie connexion avec chaque public.
Pour leur album Good Together, nommé aux GRAMMYs, Rachael Price (chant), Bridget Kearney (basse/choeurs), Mike Calabrese (batterie/choeurs), Akie Bermiss (claviers/chant) et James Cornelison (guitare/choeurs) ont renforcé le sens profond qu’ils donnent à leur musique. Ils y abordent souvent ce qui nous divise aujourd’hui — croissance technologique incontrôlée, isolement culturel, obsession de l’auto-optimisation… Fruit d’un état d’esprit qu’ils appellent leur « rébellion joyeuse », Good Together est un disque à la fois résolument affirmé et taillé pour provoquer danse instinctive et chants enthousiastes.
Suite de Obviously (2021), Good Together voit le groupe retrouver le producteur Mike Elizondo (Fiona Apple, Sheryl Crow, Gary Clark Jr.), lauréat d’un Grammy. Avec une palette sonore qui va du R&B au funk en passant par la pop brésilienne, l’album s’ouvre avec son titre éponyme : une chanson d’amour singulière célébrant le plaisir de suivre son cœur et de bousculer les attentes.
Vient ensuite “Dance with a Stranger”, où Lake Street Dive montrent encore leur talent pour créer des morceaux feel-good porteurs d’un message lumineux, capables à la fois de déclencher une euphorie insouciante et d’inviter doucement à l’empathie.
Le très libérateur “Walking Uphill” offre une méditation intense sur le travail nécessaire pour se reconstruire, tandis que “Seats at the Bar” revisite la chanson d’amour classique avec une touche espiègle.
Quant à “Twenty-Five”, Price y livre une ballade dépouillée et magnifique, empreinte de la tendresse d’un amour passé.
Tout au long de Good Together, Lake Street Dive s’appuient sur la complicité palpable qui les unit depuis leurs débuts, et signent leur œuvre la plus collective, la plus ample et la plus joyeusement exubérante à ce jour.