Les fans connaissent Friko (Bailey Minzenberger, Luke Stamos et le leader Niko Kapetan) comme des étoiles montantes de la scène de Chicago. Leur musique, a été décrite comme « de parfaites tranches d’indie-pop » dans le Chicago Tribune en janvier dernier, est complexe, stratifiée et dynamique. Au fil du temps, il est devenu évident que le groupe est à l’aise avec plusieurs extrêmes musicaux à la fois. Écoutez le rythme explosif et hypnotique de « In_Out », extrait de leur EP autogéré de 2022, Whenever Forever, et juxtaposez-le aux titres sereins et imprégnés de cordes qui suivent, « Half as Far » et « Can I See U Again ». Cela devient encore plus prononcé en live, où un parterre frénétique, grinçant avec des guitares gémissantes et de l’animation, se retrouve dans les minutes qui suivent à retenir collectivement son souffle en silence, alors que le groupe le laisse s’envoûter. Dans ses textes, Kapetan explore les possibilités et les risques d’une vie consacrée à la musique, s’interrogeant sur ce que signifie pour lui une vie bien vécue. Cette dualité se retrouve dans les compositions, qui évoquent des icônes du rock et du folk telles que Leonard Cohen et Nick Drake. Tandis que Friko joue de grandes mélodies, soutenues par un jeu de guitare et des rythmes percutants, on a l’impression que Kapetan chante pour nous. Il chantonne des histoires que vous connaissez, des souvenirs que vous avez eus mais que vous avez oubliés.

English

Fans know Friko (Bailey Minzenberger, Luke Stamos, and frontman Niko Kapetan) as rising stars in the Chicago scene. The music, which freelancer Britt Julious described as “perfect slices of indie-pop” in the Chicago Tribune last January, is complex, layered, and dynamic. Over the band’s time together, it has become clear that they are comfortable embracing multiple musical extremes at once. Take a listen to the explosive and hypnotic beat of « In_Out » off their self managed 2022 EP release, Whenever Forever, and juxtapose it against the serene, strings soaked tracks that follow, « Half as Far » and « Can I See U Again. » It becomes even more pronounced in live performance, where a frenzied floor, grinding with wailing guitars and animation, in the very next minutes finds itself collectively holding its breath silently as the band eases them into a spell. Lyrically, Kapetan explores the possibility and risks of a life given over to music, interrogating what a life well-lived means to him. The duality rings out in the compositions, evoking rock and folk icons such as Leonard Cohen and Nick Drake. As Friko plays out sweeping melodies, held up by thrashing guitar and punchy beats, it feels as if Kapetan sings to you. Crooning about stories you know, memories you had but have somehow forgotten.