ENOLA, basé à Naarm/Melbourne, insuffle aux morceaux percutants une vulnérabilité cinglante, appliquant le baume sur la blessure qu’iel s’est infligée à soi-même. Avec une compréhension instinctive de l’équilibre entre drame exacerbé et réalité crasse, ENOLA crie à la fois sur les toits et enfonce ses ongles dans les fissures du trottoir.

Leur post-punk brut est étayé par une formation en production électronique, mélangé avec le grunge et le regard de la chaussure toujours présents dans leur base de Naarm/Melbourne. Dans la même veine que Shame et Fontaines DC, ENOLA traverse des plaines sans limites en réfléchissant à l’isolement et en recherchant la catharsis. Poignantes et désinhibées, leurs voix sont un coup de poing dans les tripes, laissant une douleur familière ressentie de la manière la plus inattendue.

Enigmatique, ENOLA apporte une énergie sauvage, retenant le public si étroitement captif que l’électricité statique s’accumule et que la foudre peut frapper, brisant tout à tout moment. Après avoir assuré la première partie de Sleaford Mods, EKKSTACY, RVG, Rolling Blackouts Coastal Fever et Divide and Dissolve l’année dernière, ENOLA s’est fait un nom comme l’un des groupes les plus excitants du pays. Avec l’urgence d’IDLES et l’atmosphère de Joy Division, ENOLA s’est forgé un son unique, une contribution importante et puissante qui doit être entendue.