Bingo Fury évoque l’éclat de Broadway, un brin glamour, voire miteux. Bien que Bingo soit un auteur-compositeur solo, son processus de composition repose sur les contributions de l’ensemble de son groupe – la bassiste Megan Jenkins et le batteur Henry Terrett jouent ensemble depuis leur adolescence. Dans l’une de leurs différentes incarnations, ils ont recruté une légende locale de l’avant-jazz, le cornettiste Harry «Iceman» Furniss, le guitariste et percussionniste Rafi Cohen complétant plus tard le groupe.

Influencées par les auteurs-compositeurs classiques autant que par les pionniers de l’expérimentation alternative, les chansons peuvent souvent ressembler à un standard de jazz qui se serait égaré plusieurs fois au cours de son voyage vers le présent.

English

Bingo Fury conjures a glitzy – altogether seedy – Broadway sheen. Although very much a solo songwriter, Bingo’s compositional process relies on contributions from his entire band – bassist Megan Jenkins, and drummer Henry Terrett have been playing together since their teens. In one of their various incarnations, they recruited local avant-jazz legend, cornet player Harry ‘Iceman’ Furniss, with guitarist and percussionist Rafi Cohen later completing the line-up.

Influenced by classic songwriters as much as pioneers of alternative experimentation, the songs can often land like a jazz standard that got lost multiple times on its journey to the present day. Some pit stops are obvious: the haunting balladry of Nina Simone and Leonard Cohen, and the arresting no-wave of James Chance and The Lounge Lizards.