« Tout est mieux quand c’est plus rapide » : c’est la philosophie du trio  kaléidoscopique acid-techno post-punk originaire de Tel Aviv, BĘÃTFÓØT. Imaginez The Prodigy, les Power Rangers et les Spice Girls en train de collaborer ensemble et vous aurez compris leur esthétique dark-rave hédoniste. Sur le plan sonore, le groupe fusionne entre le hip-hop, le rap de l’âge d’or avec l’éthique sans retenue du punk et un esprit rauque des années 90. La folie du groupe, qui change de genre, est, entre autres, un exutoire pour le leader extraverti Udi Naor, qui peut ainsi se lâcher et être librement lui-même.
S’étant senti limité sur le plan créatif par ses autres projets (Udi est également cofondateur et batteur du duo électronique israélien Red Axes, et membre du groupe folk-rock TheAngelcy), son projet farfelu est né d’une passion personnelle. Il a grandi dans un creuset d’influences allant de la bande originale d’Aladdin et des Backstreet Boys à Metallica en passant par Slipknot.

Une telle dualité interne a donné à l’adolescent Udi un sentiment d’inadaptation ; alors qu’il partageait l’amour de Joy Division et du Velvet Underground avec ses camarades de lycée, leur phase emo ne lui convenait pas. Il préférait rester dans sa chambre à manger des céréales en regardant le Ren & Stimpy Show de Nickelodeon ou en écoutant Aqua, Britney Spears, Vengaboys et Dream Theater (c’est-à-dire tout ce que ses amis détestaient).

Avec Adi Bronicki et Nimrod Goldfarb, ils ont créé des chansons avec pour philosophie de « faire tout ce que l’on veut » et de « ne pas avoir l’impression de devoir tout le temps en faire un plat ». Et malgré le fait qu’ils viennent de Tel Aviv, où il n’y a pratiquement pas de scène pour les  » fous », la musique de BĘÃTFÓØT trouve un écho auprès d’une base de fans dévoués et toujours plus nombreux.

Si l’univers de BĘÃTFÓØT ne vous est pas familier, l’énergie des montagnes russes de leur premier album prouve que sortir de sa zone de confort n’est jamais une mauvaise chose. C’est presque comme si le trio avait atterri en catastrophe sur terre depuis une planète lointaine, et qu’il était là pour prouver que son univers a des possibilités illimitées.

 

English

“Everything’s better when it’s faster”: that’s the ethos of Tel Aviv’s kaleidoscopic acid-techno post-punk rave trio BĘÃTFÓØT. Imagine The Prodigy, Power Rangers and Spice Girls having a baby together and you’ve nailed their hedonistic dark-rave aesthetic. Sonically, fusing hip-hop, big beat and golden-era rap with the no-holds-barred ethos of punk and a raucous 90s spirit, the group’s genre-hopping madcap madness is, among multiple things, an outlet for extrovert bandleader Udi Naor to let loose and freely be himself.

Having felt creatively limited with his other projects (Udi is also co-founder and drummer of Israeli electronic duo Red Axes, and a member of folk-rock six-piece theAngelcy), his wacky brainchild began as a private solo passion project. having grown up on a melting pot of influences that range from the Aladdin soundtrack and Backstreet Boys to Metallica and Slipknot.

Such an internal duality left a teenage Udi feeling like a misfit; while he shared a love of Joy Division and Velvet Underground with his high school mates, their emo, depressed, fuck everything phase didn’t suit him. Instead, he’d be in his room eating cereal watching Nickelodeon’s ‘The Ren & Stimpy Show’ or blasting out Aqua, Britney Spears, Vengaboys and Dream Theater (aka, all the things his friends hated).

Together with Adi Bronicki and Nimrod Goldfarb, they created songs with the ethos of “doing whatever the fuck we want” and “not feeling like we have to give a shit all the time”. And despite coming from Tel Aviv, where there’s virtually no scene for “wacky and crazy”, BĘÃTFÓØT’s music is resonating with a dedicated, ever-growing fanbase.

While the world of BĘÃTFÓØT is definitely not familiar, their debut’s rollercoaster energy proves that stepping outside your comfort zone is never a bad thing. It’s almost as if the trio have crash-landed onto earth from a far away planet, and they’re here to prove that their universe has limitless possibilities.