La musique de Khadyak est à l’image de sa vie : déterminée et combative. Une ode à la résilience qui l’anime depuis son plus jeune âge. “Aucun membre de ma famille n’est issu du milieu artistique, je n’aurais donc jamais dû devenir artiste, analyse la jeune femme. C’est pourtant le but que j’ai choisi d’atteindre.” Née de parents sénégalais, la Parisienne grandit dans un environnement musical éclectique, bercée par les albums de Youssou N’Dour écoutés par sa mère, le jazz adoré par son père, et le gangsta rap passé en boucle par ses grands frères. “J’étais également une très grande fan de Michael Jackson et de Grace Jones, précise-t-elle, sans doute parce que j’ai toujours su que je voulais être une performeuse.” Bourrée d’énergie, Khadyak danse depuis l’âge de 6 ans. Son désir de faire de la musique se concrétise quelques années plus tard, lorsqu’elle prend part à un stage de percussion avec le musicien sénégalais Doudou N'diaye Rose. “À partir de ce moment-là, j’ai compris que je pouvais tout à la fois faire de la danse et de la musique”, rembobine-t-elle.