Paul Régimbeau, alias Mondkopf, est aujourd’hui un habitué des festivals internationaux les plus pointus comme ATP, LUFF, BOZAR ou CTM, des hangars post-industriels du nord de l’Europe, des soirées industrielles (du Berghain à Berlin, à Londres pour les soirées « Kaos » ou au Village Underground pour la première partie de Nurse With Wound) comme des atmosphères plus solennelles des lieux de culte (Eglise St Merry et Saint-Eustache à Paris), des musées (Musée des Beaux-Arts de Bruxelles, La Collection de l’art brut de Lausanne, la Whitechapel Gallery à Londres, le centre artistique LE BAL à Paris, le prestigieux Centre Pompidou) ou des salles de musique classique (Cité de la musique à Paris, Auditorium de Lyon).

Mondkopf a affirmé sa personnalité d’artiste live en donnant à la musique électronique et à son ambient mélodique une puissance et une rage venue de l’influence du métal extrême. Après avoir longtemps évolué en solitaire, il a développé ces dernières années de multiples collaborations : avec Charlemagne Palestine lors du festival Sonic Protest, avec VMO , projet composé du groupe japonais de black metal Vampillia et de l’artiste noise américain Pete Swanson ou encore avec le guitariste libanais Charbel Haber (The Bunny Tylers, Malayeen, Scrambled Eggs) sous le nom de Good Luck In Death. Il forme aussi FOUDRE! avec Saåad et Frédéric D. Oberland et en 2016 il rejoint le groupe free-rock Oiseaux- Tempête avec lequel il enregistre trois albums studio, un album live et deux bandes originales. Agnès Gayraud (alias La Féline) et lui créerons ensemble le groupe GRIVE dont le premier album sortira en 2024.

Après avoir fondé In Paradisum en 2011, il anime depuis 2018 avec Frederic D. Oberland le label Nahal Recordings, qui rassemble cette communauté de franc-tireurs autour d’un goût partagé pour l’improvisation live, la rencontre entre compositions rock et synthèse sonore, les ambiances cinématographiques en clair-obscur.

En 2017 le magazine Wire décrit son album, They fall but you don’t, comme « la seule musique qui correspond à la catégorie un temps prometteuse et bien dévoyée de power ambient : des drones massifs et acérés, de lents chatoiements de guitares, des synthés façon Tangerine Dream qui s’enroulent les uns dans les autres, le tout rayonnant avec une intensité intérieure qui reste en même temps contenue ». Et en effet, si la musique de Mondkopf a souvent été sombre, lourde et abrasive, tout son parcours témoigne d’un profond attachement à une musique qui sait associer accomplissement harmonique et expérimentation, et qui n’étonne pas lorsque l’on sait qu’il a été bercé depuis son enfance par les disques de Tangerine Dream, Steve Reich, Terry Riley, Brian Eno ou même Vangelis.

How Deep Is Our Love, son 7eme album sorti sur le label franco-britannique Hands In The Dark en 2019, peut rappeler la dimension épique de Rafael Anton Isarri, le sens de la temporalité dilatée et méditative de Sarah Davachi, ou le travail des textures analogiques de Mind Over Mirrors, mais la forme de pureté et d’innocence qu’elles font rayonner, signature de sa musique depuis plus de dix ans, n’appartiennent qu’à lui.

En 2022, autant influencé par les improvisateurs folk comme Master Wilburn Burchette ou Robbie Basho que par les géants du Drone-Doom tel que Earth & Sunn O))), il sort son 8eme album Spring Stories sur le label Berlinois Miasmah Recordings. Pour Boomkat « le maître du bruit Mondkopf tempère magistralement le son qui l’a défini à travers une vision ample d’un rock tour à tour calme et bruyant. »

Sans surprise pour ceux qui reconnaissaient déjà le haut potentiel cinématographique de sa musique, il a composé ces dernières années plusieurs bandes originales de films (Papa Lumière, de Ada Loueih, Bridgend, de Jeppe Ronde, Le Silence des Sirènes, de Diana Vidrascu, ainsi que le documentaire OTAGE(S) de Michel Peyrard & Damien Vercaemer). En 2021 il est invité par le chorégraphe Etienne Rochefort pour créer la musique originale du spectacle de danse contemporaine Bugging, dont la premiere fut présenté au Theatre National de Chaillot.

English

Paul Régimbeau, aka Mondkopf, is a household name among the edgiest international festivals such as ATP, LUFF, Bozar or CTM, post-industrial warehouses of northern europe, industrial parties (Berghain in Berlin, Kaos in London) as well as more solemn atmospheres of churches (Eglise St Merry and Saint-Eustache in Paris), museums (Musée des Beaux- Arts of Bruxelles, London’s Whitechapel Gallery, La Collection de l’art brut of Lausanne, the artistic center Le BAL in Paris, or the prestigious Pompidou Center) or classical music auditoriums (Philarmonie de Paris, Lyon’s Auditorium).

Mondkopf has put forward his talents as a live artist, giving his melodic ambient music a power and a rager inspired by extreme metal. After a long period of solitary evolution, he has developed in this last years multiple collaborative projects : with Charlemagne Palestine during the festival Sonic Protest, Saåad and Frédéric D. Oberland (in Foudre), Oiseaux- Tempête, the japanese black metal band Vampilia and the noise american artist Pete Swanson (in VMO), libanese guitarist Charbel Haber (in Good Luck In Death) and Agnès Gayraud french musician and singer from La Féline (in GRIVE).

After co-founding In Paradisum Records in 2011, he has been running since 2018 the record label Nahal Recordings with Frederic D. Oberland, gathering a community of outsiders around a shared passion for live improvisation, the mix of rock structures and sound synthesis, and cinematographic atmospheres.

In 2017, Wire Magazine described his fifth album, They fall but you don’t, as the « the only music that fits that once promising and much abused term power ambient: massive sharp- edged drones, slow lightning cracks of guitars, Tangerine Dream synths curling around one another, everything glowering with an inner intensity that still feels closely reined in ». Indeed, while Mondkopf’s music has long been rather dark, heavy and abrasive, his trajectory testifies for a profound attachment to a sound that associates harmonic flourishment with experimentation, which doesn’t come as a surprise when you learn that he grew up listening to Tangerine Dream, Steve Reich, Terry Riley, Brian Eno, Ash Ra Temple or even Vangelis. How deep is our love, his seventh album released on Hands In The Dark in 2019, can be linked to the epic dimension of Rafael Anton Isarri, the extended temporality and meditative qualities of Pauline Oliveiros or Sarah Davachi, the work on analog textures of Mind Over Mirrors. But the kind of purity and innocence glowing from the record, which have been the signature of his music from more than ten years, are nothing but his very own.

In 2022, affected as much by folk improvisors such as Master Wilburn Burchette & Robbie Basho as well as the doom drone of giants Earth & Sunn O))), he released his eighth album on Erik K Skodvin’s label Miasmah Recordings. To Boomkat the « Noise wrangler Mondkopf masterfully tempers his sound with a widescreen quiet/loud rock vision ».

Whithout surprise for who identified the cinematographic potential in his music, he composed original soundtracks for features films (Papa Lumière, de Ada Loueih, Bridgend, de Jeppe Ronde, Le Silence des Sirènes, de Diana Vidrascu) and documentaries (OTAGE(S) de Michel Peyrard & Damien Vercaemer).

In 2021, he is invited by french choregrapher Etienne Rochefort to create the music of his contemporary dance show Bugging, wich was premiered at Theatre National de Chaillot.